PROGRAMME-APPEL A CONTRIBUTIONS > Appel à contributionsProgrès et changement ? Pour un premier bilan du gouvernement travailliste de Keir Starmer Colloque international organisé par le Laboratoire d'Études et de Recherche sur le Monde Anglophone (UR 853) à Aix Marseille Université, en partenariat avec l’Observatoire de la société britannique. 19 et 20 mars 2026 Campus Schuman, Aix-en-Provence Les élections législatives du 4 juillet 2024 ont vu la victoire des travaillistes face à un parti conservateur à bout de souffle, à la réputation de sérieux et de compétence considérablement écornée et en proie à de profondes divisions internes. Au terme de quatorze années passées dans l’opposition, l’arrivée au pouvoir des travaillistes signe une alternance suffisamment rare dans l’histoire électorale britannique pour revêtir une dimension historique.[1] La coïncidence de la formation du gouvernement Starmer avec le centenaire du premier gouvernement travailliste de l’histoire, certes minoritaire et éphémère, invite au regard rétrospectif et pose implicitement la question de son inscription dans l’histoire du travaillisme de gouvernement ainsi que celle de son héritage politique. L’alternance du mois de juillet 2024 n’est pas sans rappeler le succès alors qualifié de triomphal du New Labour de Tony Blair. Les échos de 1997 sont multiples : l’ampleur de la victoire aux urnes calculée en nombre des sièges, 418 en 1997 et 411 en 2024[2]; le contexte électoral qui voit l’inversion des courbes de popularité entre un parti conservateur discrédité et un parti travailliste bénéficiant de ce désaveu ; la dynamique interne du parti qui, dans un contexte de forte rivalité entre courants, renouvelle son personnel politique, et notamment son leader et ses cadres, impose une rupture brutale avec les orientations privilégiées par son aile gauche et le mouvement Momentum, tout en présentant ce recentrage comme la condition sine qua non de son succès aux urnes. La suite cliquez ici |
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